L'ambiance du ICN de 18h45 (02.10.2012)

Une ambiance joyeuse et bavarde! Dans ce wagon du ICN où je suis assise, ça placote : au téléphone et entre amis ou connaissances.

 

L'une est au téléphone et a une conversation full stylé du genre LOL! Elle raconte sa journée dans ses colères et ses joies tout sur un ton enjoué et c'est du sérieux! Oui, sérieux, du genre de chez sérieux joyeux...!!! LOL!

 

Quelques étudiants, la plupart universitaire, révisent leurs notes ou commencent leurs devoirs tandis que d'autres pendulaires lisent (le journal, un bouquin, une revue ou un magazine) ou écoutent de la musique en dormant ou en regardant, à travers la fenêtre, le paysage défilé.

 

Le hobby préféré du pendulaire est de regarder le paysage en écoutant discrètement les discussions des autres usagers. La preuve... je vous ai décrite une conversation d'une pendulaire au téléphone. En passant, elle y est toujours et elle se démarque de toutes les autres voix parlantes et conversations. Elle est, en pensée, au Portugal. J'ai l'impression qu'elle veut qu'on l'entende et qu'elle le fait exprès. D'un autre côté, je me dis que c'est malgré elle et que ça fait partie de sa personnalité. Je suis certaine que je ne suis pas la seule à le faire et que peu se l'avoue.

 

Je plis la feuille sur laquelle j'écris parce que j'ai l'impression que ma voisine pendulaire de siège tente de lire ce que j'écris en patte de mouche. Je ne te dis pas combien je suis serrée niveau cuisse... les sièges sont bien occupés dans tous les sens du terme. Non elle n'est pas la seule en cause, j'y suis aussi pour quelque chose. J'étais juste assise avant elle. Si j'étais à sa place, je m'aurai assise ailleurs puisque nous ne sommes pas de corpulence "taille fine". Puis, elle ira se plaindre qu'elle était serrée niveau cuisse. Une chance qu'elle ne joue pas des cuisses (inside personnel à ne pas comprendre). Cela me fait rappeler un certain géant vert dans le train de Zürich à Berne...

 

Lorsque je retranscrirai ce texte, je vais juste sourire. Les personnes me regardent bizarrement en se disant de ce que je peux bien écrire et que j'ai bien l'air inspiré pour pouvoir écrire dans un train. J'avoue que je n'ai pas sorti mon écriture du dimanche et c'est tant mieux comme ça. Pour autant que je me comprenne en me relisant!

 

A mi-chemin, entre Lausanne et Neuchâtel, mes trous pendulaires partageant les quatre sièges descendent à Yverdon-les-Bains. Puis du coup, j'allonge les jambes et j'ai assez de place pour me sentir à l'aise jusqu'à Neuchâtel. Et d'un autre coup, c'est devenu silencieux que c'en est presque inquiétant.

 

En tout cas, une drôle d'ambiance pour un mardi soir et ça change d'hier...